Salué par ses pairs, dont Johnny Halliday, acclamé par un public de plus en plus nombreux, Manu Lanvin délivre un album, accompagné de son fidèle Devil Blues, encore plus rock que ses prédécesseurs : un recueil de douze titres qui se teintent non pas du blues mais bel et bien de tous les blues, de celui du Texas à celui de Chicago en passant par ceux du Mississippi ou encore de la West Coast. Il se veut à la fois un portrait sans fioriture d'un artiste à deux facettes, celle d'un bluesman désabusé qui chante les coups bas de la vie, mais aussi et surtout celle d'un rocker optimiste qui prône la musique du diable pour un monde meilleur. La meilleure illustration en est la chanson-titre, véritable hymne en puissance pour toute la famille blues rock qui accueille aujourd'hui Manu Lanvin comme l'un de ses meilleurs représentants.