|
Livre
1
|
Je n'ai plus le temps d'attendre
« Je ne voulais pas attendre plus longtemps pour vous écrire, vous parler de mon impatience, peut-être pour apprendre à attendre et ne plus être l'enfant gâté qui veut tout, tout de suite. En attendant, j'attends le bonheur et mon plombier. »Avec son ton unique, son humour, son esprit inimitable, Jean-Louis Fournier nous offre un récit plein de tendresse, de mélancolie et de rires sur la patience et son contraire : nos impatiences, nos urgences, notre rapport au temps.
|
|
Fournier Jean-Louis
|
2021 |
Roman Adulte |
25-03-2021 |
30 |
|
Livre
1
|
Je ne suis pas seul à être seul
Le premier souvenir de solitude ? Un petit garçon coiffé en brosse qui réclame sa mère à l'accueil d'un grand magasin.Plus tard, c'est un enfant de 10 ans qui nage seul dans la mer du nord et qui lorsqu'il se retourne découvre la plage vide : personne ne l'a attendu. Puis c'est la première danse refusée, la première rupture, le premier deuil, mais c'est aussi tous ces moments choisis, voulus, espérés, goutés : seul avec un livre, avec une musique, seul à regarder les autres, seul en écrivant. Jean-Louis Fournier est toujours ce petit garçon, fils unique qui rêvait d'amitiés et d'une grande famille mais qui espérait aussi s'échapper, grandir, rester seul.Aujourd'hui dans un grand appartement, après la mort de sa femme, de ses amis, de son éditeur, ce désir des autres et ce besoin de solitude sont restés les mêmes et il passe de l'un à l'autre. Avec un mélange de douceur, de tristesse et d'espièglerie, il regarde les fenêtres toujours fermées de ses voisins (des gens seuls comme lui ?), il observe ce monde où les hommes sont ultra connectés et semblent n'avoir jamais été aussi seuls, il attend la visite d'une jeune femme qui l'emmène au musée, qui le distrait, lui apporte sa jeunesse : mais des deux qui est le plus seul ?Un livre tendre, délicat, mélancolique parfois qui ressemble à une aquarelle de Turner et à un dessin de Sempé.
|
|
Fournier Jean-Louis
|
2019 |
Roman Adulte |
17-10-2019 |
36 |
|
Livre
1
|
Ma mère du Nord
«Petit, chaque fois que j'écrivais quelque chose ou faisais un dessin, j'avais besoin de le montrer à ma mère pour savoir si c'était bien. Qu'est-ce qu'elle penserait aujourd'hui de ce que je suis en train d'écrire sur elle ? Je suis inquiet. Elle doit en avoir assez qu'on parle de son mari alcoolique. Ne pas avoir envie qu'on parle d'elle, la discrète, la réservée, de ses maladies imaginaires, de sa tristesse.
Va-t-elle savoir lire entre les lignes, comprendre que ce livre est une déclaration d'amour ? Que j'essaie de me rattraper, moi qui ne lui ai jamais dit que je l'aimais, sauf dans les compliments de la fête des Mères dictés par la maîtresse. Ce livre, je l'ai écrit pour la faire revivre. Parce qu'elle me manque.»
|
|
Fournier Jean-Louis
|
2015 |
Roman Adulte |
29-10-2015 |
34 |
|
Livre
1
|
Mon autopsie
"Je suis mort. C'est pas le pire qui pouvait m'arriver."
|
|
Fournier Jean-Louis
|
2017 |
Roman Adulte |
08-09-2017 |
35 |
|
Livre
1
|
Mon petit frère
Un livre tendre où Jean-Louis Fournier se souvient avec humour et nostalgie de son petit frère, de leur complicité, de leur enfance. Les deux frères étaient bien différents : l'un, Jean-Louis, vif, extraverti, enjoué, farceur, cancre, séducteur à succès ; l'autre, Yves-Marie, mutique, tout en " in " (intérieur, intègre, introverti, intelligent), premier de classe, peu entreprenant auprès des filles...
Et pourtant ils s'aimaient, si proches grâce aux seuls treize mois qui les séparaient, liés par cette enfance d'un autre siècle à Arras, fils d'un père médecin alcoolique et absent, et d'une mère courageuse tentant de tenir le rang de la famille malgré le manque cruel d'argent. Un lien puissant qui perdure même après la mort d'Yves-Marie, et que Jean-Louis fait revivre ici avec délicatesse et humour, en racontant ces années où le paradis était de manger les groseilles et les abricots de la tante Védastine, d'accueillir la maraîchère avec sa voiture de cow-boy, d'oser une journée d'école buissonnière où la ville entière se met à leur recherche, de monter sur le dos d'un épagneul, d'apprivoiser une oie, de chanter dans la chorale à côté de jeannettes qu'ils convoitaient avec une " faim de loup ", d'incarner Jésus et un ange dans des tableaux vivants, de chaparder les marrons glacés de la grand-mère, d'accueillir à la fin de la guerre les soldats américains qui distribuaient des chewing-gums, de tricoter, de fabriquer des enregistreurs à cylindres en grillant le poste de radio nouvellement acheté à crédit par leur mère, de fabriquer des skis avec de vieilles lattes de parquet plongées dans de l'eau bouillante, ou un hélicoptère à pédales qui les emmènerait dans le ciel...
Les deux hommes ne furent jamais jaloux l'un de l'autre. Jean-Louis n'enviait pas son intelligence à Yves-Marie, paradant même à ses côtés dans Paris, fier de son frère en uniforme de polytechnicien ; Yves-Marie, lui dont " Excel était le peintre préféré ", heureux des succès littéraires de son frère, célébra avec sa famille son prix Femina. Une grande tendresse les unissait, que Jean-Louis raconte avec son style unique, empreint de sincérité et de drôlerie, de sensibilité et de nostalgie.
|
|
Fournier Jean-Louis
|
2023 |
Roman Adulte |
13-10-2023 |
67 |
|
Livre
1
|
Mots des riches, les mots des pauvres (les)
L'été, le jardin de Monsieur Riche sent la rose, celui de Monsieur Pauvre sent la merguez et la sardine.
A l'église, les riches sont devant, les pauvres derrière. A la guerre, c'est le contraire. Quand Madame Riche a des flatulences, Madame Pauvre pète. Quand Monsieur Riche chasse le lion, Monsieur Pauvre chasse les mouches. Madame Pauvre s'interroge: Pourquoi on dit toujours pauvre con, jamais riche con? Ecrit par un ancien pauvre, cet ouvrage de sociologie légère rappelle, fort à propos, qu'il vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade.
|
|
Fournier Jean-Louis
|
2008 |
Humour |
17-04-2009 |
66 |
|
Livre
1
|
Où on va, papa ?
|
|
Fournier Jean-Louis
|
2008 |
Roman Adulte |
31-10-2008 |
39 |
|
Livre
1
|
Poète et paysan
" Ca a commencé comme une plaisanterie.
On a beaucoup ri, on s'est embrassés, on s'est caressés, c'était doux, c'était chaud, j'étais bien, je n'avais jamais été aussi bien de ma vie. Je ne suis redescendu du ciel que le lendemain matin, par l'escalier, titubant de bonheur. Naïf, je pensais que, désormais, j'allais être heureux toujours. Avant d'avoir repris mes esprits, j'avais décidé de reprendre la ferme de son père. Quand on est amoureux, on devient un peu fou, et comme je l'étais déjà un peu avant, j'étais capable de tout.
Son père aurait été poissonnier, je reprenais la poissonnerie ".
|
|
Fournier Jean-Louis
|
2010 |
Roman Adulte |
04-08-2010 |
38 |
|
Livre
1
|
Veuf
« Je suis veuf, Sylvie est morte le 12 novembre, c’est bien triste, cette année on n’ira pas faire les soldes ensemble.
Elle est partie discrètement sur la pointe des pieds, en faisant un entrechat et le bruit que fait le bonheur en partant. Sylvie m’a quitté, mais pas pour un autre. Elle est tombée délicatement avec les feuilles. On discutait de la couleur du bec d’un oiseau qui traversait la rivière. On n’était pas d’accord, je lui ai dit tu ne peux pas le voir, tu n’as pas tes lunettes, elle ne voulait pas les mettre par coquetterie, elle m’a répondu je vois très bien de loin, et elle s’est tue, définitivement. J’ai eu beaucoup de chance de la rencontrer, elle m’a porté à bout de bras, toujours avec le sourire.
C’était la rencontre entre une optimiste et un pessimiste, une altruiste et un égoïste. On était complémentaires, j’avais les défauts, elle avait les qualités. Elle m’a supporté quarante ans avec le sourire, moi que je ne souhaite à personne. Elle n’aimait pas parler d’elle, encore moins qu’on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu’elle est partie. »Jean-Louis Fournier souhaitait mourir le premier, il a perdu.
Sa femme partie, il n’a plus personne avec qui parler de lui. Alors pour se consoler, ou pour se venger, en nous parlant d’elle, il nous parle de lui.
|
|
Fournier Jean-Louis
|
2011 |
Roman Adulte |
22-10-2011 |
36 |