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Lula naît de peau très noire. Ne la croyant pas de lui, son père les quitte sa mère et elle alors qu'elle vient de naître. Sa mère l'élève durement. La petite fille ne suscite l'approbation de sa mère que lorsqu'elle fait incarcérer une institutrice blanche. Lula, devenue « Brice », réussie à occuper un poste important, dont elle est fière et à mettre en valeur sa beauté noire. Elle fera tout pour essayer de se dépétrer des blessures de son enfance. Nous découvrons dans ce roman des personnages magnifiques. Ils s'avèrent blessés par la vie à Voir plusmais se démènent tant bien que mal pour accéder à une existence moins cruelle. T. Morrison, à l'aide d'une écriture lyrique et sans concession, nous amène à constater l'ambiguïté de la nature humaine et son caractère touchant. Elle réalise aussi un parallèle entre le corps et l'esprit. Vous serez investis dans tant de cruauté et de beauté ! Vous vous attacherez à ces personnages hors du commun et pourtant tellement semblables à tout un chacun et voudrez vraiment savoir ce qu'ils adviendra d'eux !

"Situé deux cents ans avant Beloved, Un don évoque, dans la même prose lyrique et verdoyante qui caractérisait son précédent roman, le monde beau, sauvage et encore anarchique qu'était l'Amérique du XVII' siècle. Toni Morrison a redécouvert une voix pressante et poétique qui lui permet d'aller et venir avec autant de rapidité que d'aise entre les mondes de l'histoire et du mythe, entre l'ordinaire de la vie quotidienne et le royaume de la fable... Un don, le récit déchirant de la perte d'une innocence et de rêves brisés, est dès à présent à ranger, au côté de Beloved, parmi les écrits les plus obsédants de Toni Morrison à ce jour. " (Michiko Kakutani, The New York Times) "La force épique avec laquelle Toni Morrison rend compte de l'espace et du temps surpasse encore le talent avec lequel elle décrit ses personnages. Elle excelle à trouver une forme de poésie dans ce monde colonial brutal et décousu, amenant son oeuvre au-delà de la simple dénonciation des infamies de l'esclavage et des difficultés d'être afro-américain." (John Updike, The New Yorker)