Résumé :
L'apocalypse, serait-ce donc l’édition numérique, ou comme dans«Fahrenheit 451»de Ray Bradbury, la température à laquelle le papier s’enflamme et se consume ? Frédéric Beigbeder sauve ici du brasier les 100 œuvres qu'il souhaite conserver au XXIe siècle, sous la forme d'un hit-parade intime de 100 à 1.
Quatrième de couverture
Premier bilan après l'apocalypse L'apocalypse, serait-ce donc l'édition numérique, ou comme dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la température â laquelle le papier se consume ? Frédéric Beigbeder sauve ici du brasier tous les livres, pour être précis les 100 oeuvres qu'il souhaite conserver au XXIe siècle, sous la forme d'un hit-parade intime, de 100 à 1. C'est donc un classement totalement personnel, égotiste, joyeux, inattendu, parfois classique (André Gide, Fitzgerald, Paul Jean Toulet, Salinger et d'autres grands), souvent surprenant (Patrick Besson, Bret Easton Ellis, Régis Jauffret, Simon Liberati, Gabriel Matzneff, d'autres oiseaux de nuit, d'autres perturbateurs). Il est rare d'établir le panorama d'une littérature en train de se faire, de s'améliorer, de s'inventer. Avec ce manifeste, c'est le Beigbeder livresque que nous découvrons, en même temps qu'une autobiographie en fragments, un autoportrait en lecteur. « Si j'écris, c'est grâce à ces morceaux de papyrus où se cachait toujours une âme soeur. C'est de toute manière envers ces cent objets précieux que l'on devra ressentir gratitude ou rancoeur. »