Résumé : Il y a des villes qui font rêver, d'autres qui font mourir. Je crois qu'il y a des lieux qui sont presque maléfiques : ce film tente de renouer avec l'expérience qu'a connue l'historien Jean-Michel Palmier face aux ruines qui subsistaient encore dans Berlin au cours des années 1970-80. Expérience marquante du temps, de la destruction et de la solitude. Mais que signifie aujourd'hui revenir à Berlin ? Le film confronte deux temps, deux voyages. L'un à Berlin, littéral, sur les traces de Palmier, sa voix résonnant sur les images de la ville contemporaine - dont tout laisse à penser qu'elle n'a plus qu'un rapport lointain avec la ville qu'il a arpentée. L'autre, vers un ailleurs indéterminé, à la recherche du paysage intérieur cher à l'auteur. Deux manières de saisir pourquoi certains lieux, parce qu'ils sont chargés de passé et de souffrances, suscitent fascination et mystère.