En écrivant les Six suites pour violoncelle seul, il a inventé un style propre au violoncelle et mis en valeur toutes les possibilités techniques de l'instrument. Au fil des ans, elles sont devenues un monument incontournable de la littérature pour violoncelle auquel tout interprète revient régulièrement. C'est dans cette lignée que s'inscrit la démarche d'Ophélie Gaillard, dont le premier enregistrement de ces Suites, sorti pour le label Ambroisie en 2000, avait reçu les éloges de la critique internationale. Dix ans plus tard, c'est à la demande de Nicolas Bartholomée, directeur artistique du label, qu'elle a accepté de graver une nouvelle version avec un violoncelle de Mattéo Goffriller de 1737.